Bon, même si je pense qu’il n’est plus dans mes capacités de prendre en mains le blog, il n’est pas question de ne pas mettre en ligne les articles que vous souhaitez faire publier,
Et s’il en est un à ne pas omettre c’est bien celui de Bernard et de sa participation aux championnats du monde d’athlé,
voici donc son récit, aussi réaliste et palpitant que si vous avions été dans les tribunes,un finaliste aux championnats du monde , vrai ? vrai !!!! on lui fait quoi à la rentrée ? on l’arrose de champagne comme dans les grands prix de formule 1 ??? on réfléchit ? moi je m’associe à Bernard pour féliciter et remercier Roland, grace à lui et à ses compétences, on est plus d’un a avoir progressé,et moi je me rappelle plus particulièrement de ma période « marche athlétique »
Voici quelques nouvelles de mon périple lyonnais aux Championnat de monde des MASTERS (des vieux quoi).
Je ne suis qu’à mi parcours et j’ai déjà l’impression d’être sur les rotules tant les courses sont exigeantes. Je viens d’en finir avec le 800m avec le bonheur que vous savez et il me reste encore le 1500m (qualif le 12/08 et finale le 14/08).
Le 800m s’est couru en 3 tours.
D’abord le jeudi 6/08, un tour préliminaire disputé en 6 séries qualificatives :70 inscrits, 51 participants, 24 qualifiés pour les ½ finales (le 1er de chaque série et les 18 meilleurs temps). Sur la ligne de départ, je n’en mène pas large car sur le papier, je n’ai que le 21ème temps de référence des inscrits avec un 2’13 »10 établi il y a déjà 2 ans en juin 2013. mon dernier bon chrono est de 2’13 »90 établi en mai cette année.
La tension est maximale et la température flirte avec les 34°C. Je suis inscrit dans la 4ème série dans laquelle figure également Zagitov, le champion du monde en titre de la catégorie en salle et en stade. Je décide donc de calquer ma course sur la sienne. C’est le bon choix. Lui, par son expérience court dans le bon tempo et gagne la série en 2’15 »06, je termine second en 2’15 »30 soit le 13ème temps des 24 qualifiés, le dernier sélectionné étant en 2’18 »19.
Le temps pour récupérer est court. Dès le lendemain (Mercredi 7/08) il faut déjà remettre ça pour les ½ finales (2 séries de 12 concurrents pour seulement 12 places en finale). Avec mon 13ème temps établi la veille, les pronostics ne me sont pas franchement favorables d’autant plus que parmi les qualifiés, il n’y a que du très lourd avec des athlètes au CV déjà bien rempli.
Je suis dans la première série. Les conditions climatiques sont éprouvantes : 40°C avec un peu de vent. Sur la ligne de départ, je suis très tendu mais très déterminé, je sais que la qualif peut se jouer au centième de seconde. La course est lancée sur un bon rythme. Après 600m, les premiers accélèrent encore alors que je suis déjà à bloc, je suis obligé de les laisser filer. Malgré tout, je sers les dents jusqu’au bout et donne tout ce qu’il me reste pour ne pas avoir de regrets. A quelques mètres de la ligne, un américain calé dans ma foulée surgi et tente de me ravir la 6ème place. Heureusement, je parviens dans un ultime effort à contenir son assaut et à préserver cette 6ème place, conscient que les places en finale sont très chères. Résultat je passe en finale en 2’13 »74 alors que lui est éliminé en 2’13 »82 soit 8 centièmes d’écart.
J’accède donc à la finale. Quel Bonheur ! Je savoure d’autant plus l’événement que cette année, la concurrence est exceptionnellement relevée. Presque tous les meilleurs sont là. Au moins, 10 des 12 finalistes ont déjà en poche un titre de champion ou vice champion du monde ou d’Europe ou un record du monde ou d’Europe dans les catégories M50 ou M55 en salle ou en stade.
Samedi 8/08 jour de repos. J’en profite pour faire un peu de vélo le matin et un footing de récupération l’après midi.
Dimanche 9/08 : Le grand jour.
Je savoure chaque instant avant la finale. L’échauffement sur le plateau réservé aux finaliste. Le passage en chambre d’appel où tous les concurrents sont très tendus, s’observent et essaient d’évacuer leur stress comme ils peuvent. L’accès à la piste sous les ovations des spectateurs.
Sur la ligne de départ, je suis moins stressé que lors des tours précédents. Je n’ai rien à perdre d’autant plus que j’ai le plus mauvais chrono des finalistes. Par contre, je suis bien déterminé à faire la meilleure course possible et, pourquoi pas, essayer de battre mon propre record. Les conditions climatiques sont excellentes et le tempo de la course devrait me convenir.
La course part assez rapidement sous l’impulsion de B Zavattero suivi de 2 américains A Lebourne et R Knerr, les 3 archis favoris. De mon coté, calé en queue de peloton, je m’efforce de suivre le groupe des poursuivants. Au 600m, J Lindsay devant moi donnent quelques signes de faiblesse. Je le passe aussitôt et lance mon sprint de manière progressive. L’effort est violent et total. Malgré cela, je sens que mes appuis restent solides et je parviens même à reprendre 2 candidats dans la dernière ligne droite.
Après une courte pause pour reprendre mon souffle, je consulte le panneau d’affichage. Résultat : je suis 9ème en 2’12 »61, j’ai battu mon propre record de près d’une demi seconde….. Que du bonheur …..Instant inoubliable qui vous fait oublier toutes ces semaines d’entraînements et de doute.
Merci à toi, Roland, qui a cru en moi et a accepté de consacrer de ton temps pour m’amener dans les meilleures conditions à cette finale;
Maintenant, place au 1500m. Heureusement, j’ai 2 jours devant moi pour me refaire une santé. J’aborde cette compétition sans aucune pression mais bien déterminer comme toujours à donner le meilleur. Mais là encore, je sais que le défi sera difficile. Nous sommes 80 inscrits pour seulement 16 places en finale ….
les apériens, début de saison et déjà beaucoup beaucoup d’envie chez un grand nombre d’entre nous d’épingler un dossard encore sur nos anciens maillots, mais pas pour longtemps,